Répondre à: Croyez-vous à l’existence de l’âme soeur ?

  • Membre Inconnu

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    15 mars 2021 à 12 h 59 min

    Dans l’absolu et dans “celle” (la mesure) où “tout est possible” (s’agissant de l’esprit humain et de ses arcanes notamment), je dirais que dès lors qu’on ne peut l’exclure, on se doit de la considérer et même s’il s’agit-là d’un concept et non d’une évaluation vérifiable scientifiquement. Maintenant, que ce soit un sentiment, une impression, une sensation, une perception… Cela pourrait néanmoins s’étayer par des faits ou des observations rationnelles (ou pas) au travers d’une entente visible, apparente de l’extérieur.

    Je pense également que si notre vis-à-vis ressent quelque chose, peu importe que cela serait factuellement inexistant ou objectivement erroné, cela est… Fusse dans son seul esprit, lui qui le vit et donne vie à… Et c’est à considérer en soi, ce n’est pas négligeable.

    Alors, bien entendu, tout n’est pas acceptable et il faut se garder de trop laisser passer ou de laisser dire “n’importe quoi” sans rien objecter (au risque de contenter un esprit malade dans ses visions par exemple) en théorie. Il n’en demeure pas moins qu’il est essentiel de tenir compte de ce qu’on nous communique et (finalement) peu importe (souvent) la consistance ou le pragmatisme (déficient) des dires qu’on nous exprime, ils sont surtout significatifs de ce qui est éprouvé… Cette tolérance ou cette empathie bienveillante est fonction et assujettie à l’attachement que l’un aura à l’égard de l’autre évidemment.

    “L’âme soeur”, pour moi, c’est un peu une sorte de rêve, un idéal plutôt nébuleux et franchement trop improbable pour être retenu d’emblée tel “LE” but à atteindre… Mais donc, après tout, pourquoi se limiter dans ses ambitions ou ses espoirs ?… Puis, ce n’est pas parce qu’on garde cette idée dans un coin de sa tête qu’on serait en parallèle incapable de savoir très pertinemment que (sans forcément tant transiger avec elle) la relativité vaut aussi pour nos sentiments… Eux qui peuvent être fluctuants et temporels bien plus communément… Mais que l’on peut toutefois véritablement envisager comme invariables et éternels dans ce qu’ils nous inspirent fortement à un moment. C’est l’apanage de notre perception sincère qui nous donnera accès au “complètement” et au “toujours” et si ce n’est que pour cela, si ce n’est que pour cet instant-là, je peux aisément comprendre que l’on soit enclin à y croire et on ne serait pas condamnable ou critiquable pour autant à mon sens.