Plus envie de rien, je meurs à petit feu

  • Plus envie de rien, je meurs à petit feu

    Publié par orca41 le 1 septembre 2021 à 21 h 24 min

    Bonjour,

    C’est mon premier et peut-être seul sujet sur ce forum.

    Je viens ici exposer ma situation car je ne trouve pas les clés pour avancer. J’ai beaucoup parlé à mes proches, je vois un psy, je prends des antidépresseurs, mais je stagne… Je ne sais pas ce que je cherche ici, c’est une forme d’appel à l’aide même si je crois avoir déjà analysé ma situation, je tourne en boucle, je bloque complètement. Mes proches me disent d’arrêter de penser, que je me pose trop de questions, que je suis jeune, beau et intelligent… j’ai tout pour moi visiblement, j’ai fait des études (ingénieur), mais je me trouve médiocre.

    J’ai quitté ma copine il y a 6 mois, après une relation de 7 ans. Je l’ai quitté après avoir embrassé une fille pendant une soirée, cette fille me plaisait depuis qqes temps. Notre relation battait de l’aile depuis des mois, elle voulait acheter une maison, avancer dans notre relation (avec le recul je trouve ça normal), mais le manque de communication et très probablement un problème lié à l’engagement (voire d’autres problèmes) de mon côté faisaient que je n’envisageait pas cette suite avec elle. J’angoissais à l’idée de rentrer dans le modèle “maison, enfants, Scenic, labrador”. Je crois que j’avais peur de quitter la jeunesse pour le monde des adultes, UN monde des adultes.

    Après cette rupture, j’ai revu la fille que j’avais embrassé, depuis nous sommes ensembles. Il y a eu une phase d’euphorie les premiers mois, je me sentais libéré, j’ai arrêté de fumer le pétard, faisait du sport à fond. J’étais bien, je me sentais revivre et en possession de toutes mes capacités. Comme si j’avais eu le déclic pour enfin être moi.

    Durant cette phase, j’ai décidé de quitter mon travail dans lequel je n’étais pas bien non plus. Je pensais à partir depuis plusieurs années, mais c’était un travail relativement bien payé, sans pression, dans lequel j’étais aussi depuis 7 ans. Je me suis enterré dans ce taff par confort, j’y ai perdu de la confiance. Je ne faisais pas ce qui me plaisait, je n’ai connu que ce taff et je n’ai jamais osé tester autre chose. Probablement tjs par manque de confiance et peut-être par fainéantise.

    Après avoir signé ma rupture conventionnelle (sur laquelle j’ai failli me rétracter … comme si je sentais le vent tourner), je suis rentré dans une phase de “dépression”. Je me suis alors rendu réellement compte que j’avais quitté la fille avec qui j’étais depuis si longtemps, que je perdais sa famille sur une mauvaise note puisque officiellement je l’avais trompé… La “perte” de cette belle famille a beaucoup d’importance pour moi car la mienne est “compliqué”, avec une histoire décousue: divorces de ma mère, père mort quand j’avais 13 ans, je suis éloigné géographiquement de ma mère et ma soeur, plus de grands parents, peu proche du reste de ma famille… J’avais trouvé dans cette belle famille, un modèle plus classique que je n’avais pas eu pendant mon enfance et que j’étais content de connaître, d’intégrer.

    Ajouté à ça, j’ai aussi réalisé que je n’avais plus de travail. Commençant à me sentir mal, je voyais les difficultés économiques potentielles arriver, je ne sais pas ce que j’ai envie de faire, je n’ai plus confiance en moi… Je me suis dit, je me dis que c’était le pire moment pour me retrouver au chômage. Que j’aurais du attendre d’accuser le coup de ma rupture amoureuse et avoir un projet professionnel avant de partir.

    J’ai voulu sortir de ma zone de confort, écrire un nouveau chapitre. Ce chapitre commence au fond du trou. Je n’ai jamais été aussi mal de ma vie.

    Depuis qqes temps, j’ai beaucoup de mal à organiser mes journées, je dors beaucoup (antidépresseurs ?), je fume des clopes au réveil (chose que je ne faisais pas avant). J’arrive un tout petit peu à me motiver à faire du sport. Je voulais me faire une routine (méditation, lecture, sport, bien manger) mais je n’arrive pas à me lancer. Je me dis que je ne suis pas câblé pour être au chômage, donc je vais chercher du travail, mais je me sens tellement naze que je ne me vois pas me confronter à des entretiens d’embauche, j’ai presque peur de l’extérieur, que les gens voient que je suis mal dans ma peau. En plus je n’ai pas développé les compétences que je voulais dans ce travail, enfin je crois. On me dit et je pense que c’est la solution, de me bouger le cul, mais je n’y arrive pas !!

    Parfois aussi je me dis que j’étais avec la fille parfaite pour moi. On ne se déchirait pas, on s’entendait bien, mais on avait pas les mêmes aspirations… Enfin c’est ce que je pensais, ptêtre que je n’étais juste pas bien dans ma peau et/ou que j’avais envie de connaître d’autres filles et/ou que j’avais peur de quitter la jeunesse. Je sais aussi que l’engagement est compliqué pour moi, mes parents ont divorcé quand j’étais très jeune et je me suis tjs promis de ne pas faire la même chose. D’avoir des enfants que si j’avais la certitude de pouvoir les assumer, ne pas reproduire ce que mon père a fait.

    Je suis avec l’autre fille aujourd’hui, je l’aime beaucoup, c’est une rencontre vraiment excitante. Elle était un fantasme quand j’étais avec mon ex, j’avais flashé sur elle. On a des discussions passionnantes… Mais je suis de moins en moins bien et forcément ça impacte notre relation. En plus, je me pose des milliards de questions sur cette relation, c’est une fille de la ville avec du style, moi de la campagne et jtrouve que je n’ai pas beaucoup de fond. Une intellectuelle bien dans ses baskets, moi un mec intelligent mais qui n’a pas vmt appris à utiliser ses capacités, qui est torturé, qui ne sait pas gérer ses émotions, son quotidien… Je me demande parfois ce qu’elle fout avec moi, que si je continue à chuter, ça ne va pas durer longtemps.

    Pour résumer, j’ai l’impression d’avoir niqué ma vie. Que je n’ai pas su me rendre compte de ce que j’avais pcq j’étais mal dans ma peau. Que je vais finir dépressif et seul comme mon père.

    Parfois, je relève la tête en me disant “allez on avance maintenant”, mais ça ne dure pas. Ptêtre que je suis juste un gros flemmard qui était dans sa zone de confort pcq pas éduqué pour être ambitieux, que je ne m’intéresse pas à grand chose et que je n’ai pas les armes des ambitions que j’ai eu pendant mon euphorie (changer de vie, changer de travail). En fait je suis juste fragile et je me rends compte de ça après avoir fait les choix les plus importants de ma vie. Je n’ai pas tjs été comme ça, je me demerdais tout seul depuis mes 18 ans, j’ai changé de villes, j’ai fait des etudes… depuis que j’ai un CDI j’ai l’impression davoir arrêté de rêver et maintenant j’ai l’impression d’être trop vieux et trop lucide pour retrouver cette insouciance et envie d’aller de l’avant.

    J’écris ça depuis mon lit, seul dans mon appart après avoir passé une bonne partie de ma journée à ruminer et à scroller sur mon téléphone. Il y aurait pleins de détails que je pourrais donner, mais peut-être que ces premières lignes amèneront des réflexions intéressantes… En fait il n’y a pas peut-être pas grand chose à dire, je fais une dépression, une crise de la trentaine. “Ça sert à rien de regretter, maintenant c’est fait”, “arrêter de penser”, “bouge toi le cul”. Mais j’y arrive pas bordel.

    cohe a répondu il y a 2 années, 7 mois 10 Membres · 42 Réponses
  • 42 Réponses
  • matty

    Membre
    2 septembre 2021 à 0 h 50 min

    Bonjour,

    Pour mieux situer, quel age as-tu ?

  • orca41

    Membre
    2 septembre 2021 à 8 h 20 min

    J’ai 30 ans.

  • Membre Inconnu

    Membre
    2 septembre 2021 à 9 h 33 min

    @Orca41 :

    Ton histoire me touche.

    Voilà ma vision des choses (à prendre avec des pincettes, donc) :

    Pour moi tu n’as pas raté ta vie. On peut toujours la faire évoluer, tout comme soi-même. Et pour moi c’est avant tout son état d’esprit qu’il faut changer si on n’est pas heureux et perdu. Et ensuite, changer sa vie, une fois qu’on peut réussir à percevoir les choses, les gens et les évènements différemment. On n’y parvient pas toujours, mais on peut toujours essayer.

    La vie nous amène à prendre divers chemins possibles, et parfois, si nous ne les prenons pas, nous pouvons être juste amené à ne plus vouloir être en vie ou à ne plus l’être. Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir, dit-on…

    Pour moi, les relations humaines sont la base. Celle qu’on a avec soi-même et celles qu’on a avec les autres.

    Il y a des personnes à découvrir, dans cette vie, dont le simple contact nous rend heureux et vivant, mais la personne avec laquelle nous passerons toute notre vie, c’est nous-même. Et il est important de s’aimer. Ensuite, alors, nous pourrons aimer les autres et certains pourront aussi nous aimer. Sinon, j’imagine qu’on peut aussi commencer par être aimé de quelqu’un, avant d’apprendre à s’aimer… A voir.

    Autrefois, je me méprisais et je me détestais. J’ai tenté de me suicider, et à ce moment là, j’ai réalisé que je n’avais plus rien à perdre. Alors autant me battre pour obtenir ce que je veux, dans cette vie. L’envie de mourir est revenue à plusieurs reprises, d’autant plus quand des personnes importantes à mes yeux sont décédées, mais j’ai toujours trouvé une parade. Et l’envie de vivre et ce sentiment d’être heureuse a toujours fini par revenir.

    Pour moi il faut commencer par se rapprocher de personnes qui nous aiment comme nous sommes. Ou du moins la projection qu’elles se font de nous, car chacun peut se faire un portrait différent de nous, y compris nous-même, en fonction de qui il est et de ce qu’il connait de nous.

    Je mets de nouvelles pensées dans mon esprit.

    J’ai lu récemment un livre sur la technique des étincelles, 80 clés pour rebondir en période de changement. Il y a aussi des livres intéressants sur l’auto-hypnose, comme ceux de Kevin Finel. Bref, je conseille la lecture de livres de développement personnel et d’échanger avec des personnes qui peuvent t’aider à changer ton état d’esprit. Mais c’est ce que tu fais déjà, il me semble.

    Dans la vie, nous faisons des choix, mais cela n’empêche pas de changer de vie, à commencer donc par son état d’esprit.

    Tu ne pourras pas t’empêcher de penser, alors autant mettre d’autres choses dans ta tête.

    Pourquoi ne pas changer momentanément d’air ? Une journée, voire quelques jours dans un endroit inhabituel ? Voire essayer de nouvelles choses, si tu réussis à en trouver l’énergie ?
    Rien que de visionner des séries ou des films “positifs”, écouter des musiques qui peuvent changer ton état émotionnel ?
    Et comme tu sembles vouloir le faire, comme tu es ici, échanger avec de nouvelles personnes ?

    C’est comme ça que je fais, moi.

    Sinon, pour moi, l’art, c’est génial, cela me transporte, mais en ce moment je ne suis plus capable de créer.

    Une chose après l’autre.

    Je te conseille en tout les cas de prendre un bon bol d’oxygène dans la nature. C’est ce que je fais régulièrement, et cela me fait un bien fou.

    J’ai refusé de prendre des anti-dépresseurs et je n’ai pris des anxio que 2 semaines quand j’ai été en arrêt maladie 5 semaines… Car mon médecin insistait pour que je prenne des anti-dépresseurs, et comme je suis têtue, j’ai préféré retourner travailler, quitte à ne pas être capable de faire grand chose au départ… J’ai beaucoup de mal à me concentrer.

    Ce qui m’a permis de commencer à remonter, aussi, c’est de passer ces fichus tests wais, mais en principe on ne doit pas les passer quand on est au fond du trou et qu’on ne contrôle plus ses émotions. J’ai eu de la chance de ne pas les foirer.

    Il faut réussir à se recentrer sur soi. Et ne pas dire ou faire ce que les autres attendent de nous. Tu es le seul à savoir ce qui est le mieux pour toi.

    Si tu as touché le fond, alors tu peux soit y rester, soit remonter. Tu ne peux de toute façon plus aller plus au fond…

    Pour moi :

    1ère étape : rester en vie.

    2ème étape : évoluer pour réapprendre à aimer la vie, se remotiver et se ressentir vivant (je suis dedans).

    3ème étape : prendre des décisions importantes pour avoir la vie que nous souhaitons.

    On peut se reconstruire, changer sa façon de voir les choses, les gens, la vie…

    J’ai aussi pensé à tout quitter pour recommencer une nouvelle vie, plutôt que de rester avec cette impression de ne plus vivre, de ne plus être vivante.

    Mais avant de tout jeter et de changer de vie et de faire de nouveaux choix, mieux vaut essayer de se stabiliser émotionnellement.

    Cela n’empêche pas d’échanger avec de nouvelles personnes, si celles-ci sont bienveillantes. Mais il faut du temps pour apprendre à connaître les autres, qui ne montrent parfois que ce qu’ils veulent bien montrer. Mais il arrive de “tomber” sur des personnes qui nous correspondent, et pour moi il ne faut pas se priver d’échanger avec elles, même si parfois tu es obligé parfois de reculer d’abord, si tu es assailli d’émotions et de sentiments perturbants, comme peut l’être un hypersensible.

    Tu es le seul à pouvoir trouver les réponses concernant ta vie et les chemins que tu souhaites prendre.

    Dans tous les cas, nos émotions négatives intenses ne nous poussent pas à prendre les bonnes décisions. Alors prenons notre temps pour avancer. Un pas après l’autre.

    Bon courage…

  • geapix

    Membre
    2 septembre 2021 à 9 h 34 min

    La dépression j’en connais un rayon. Je n’ai pas la prétention de pouvoir te sortir du lit. Je reconnais que c’est chiant quand on te dit “mais bouge toi le Q” alors que tu es complètement dépressif.

    La dépression peut toucher n’importe qui. C’est un malade psychiatrique, certes, mais aussi physiologique : les symptômes physiques sont bien réel, notre organisme réagit comme s’il était infecté, comme si on avait de la fièvre : trouble du sommeil, généralement de l’hypersomnie, fatigue excessive, trouble de la concentration, discernement altéré… Bref tout ce que tu vis. Je pense dans un premier temps, il faut accepter ta condition de malade, comme le diabète ou le cancer, c’est pas ta faute, ça se traite. La société aime pas les fainéants et fera tout pour te faire culpabiliser… Alors que tu n’y es pour rien. Idem pour le chômage, c’est ton droit le plus stricte de t’arrête de travailler pour faire le point dans ta vie, trouver un travail plus épanouie ou juste d’en avoir marre du système mais c’est pas le sujet.

    Ce n’est pas facile d’accepter sa position de malade (ni de chomeur). On sait pas quand on va guérir, certains ne guérisse jamais, il faut bien-sûr poursuir la thérapie, et même voir plusieurs psychologues pour trouver celui qui vous aide vraiment, adapté à votre profil. Il y a la possibilité que tu sois bipolaire, chose qui faut parlé avec le psychiatre. Ce qui n’est pas grave en soit puisque la bipolarité et la dépression sont beaucoup étudié et des solutions thérapeutiques et préventives existent.

    Quand on est dépressif, on oublie de se faire plaisir, alors que se faire plaisir permet de lutter contre la dépression. Il faut se poser la question, qu’est-ce qu’il me ferait plaisir aujourd’hui.

    Pour ce qui est de tes choix passés, certes radicaux, je ne vois pas le problème si ce n’est que tu regrettes de ne pas avoir plus réfléchi avant d’avoir pris de telles décisions. 2 choix d’ouvre à toi : soit tu décrètes que c’était une connerie dans ce cas, ben tente de revenir en arrière en essayant de récupérer ton job ou ton ex, soit tu décrètes que de toutes manières tu n’étais pas heureux dans ta vie passée, dans ce cas, ben passe à autre chose. Le problème de la dépression c’est qu’il te fait remuné le passé, même les regrets les plus infimes. On s’enlise très facilement dedans et ce n’est pas facile de s’en extirper.

  • geapix

    Membre
    2 septembre 2021 à 10 h 05 min

    Je ne dis pas que c’est facile à vivre, ni que c’est facile de s’en sortir. C’est difficile pour tous les dépressifs et leurs proches. C’est un combat permanent…

    Un combat contre les “idées noires”, mots politiquement correct pour désigner les envies de suicides qui semblent une solution radicale contre sa souffrance, mais pas pour l’entourage.

    Un combat contre les addictions qui pourraient sembler une solution temporaire pour atténuer la souffrance, mais ne fait que la masquer temporairement dans le meilleur des cas quand ils n’ajoutent pas encore plus de souffrance.

    C’est un combat contre nous même parce qu’il faut trouver de l’optimisme là où le sujet voit tout en noir, ne voit que du négatif.

    Un combat contre les préjugés et stéréotypes des autres, même contre celui du corps psycho-médical qui est encore trop souvent pas assez formé à la maladie.

    Et enfin un combat contre ton organisme, peut collaboratif à cause de son fonctionnement au ralenti.

    Chacun avance à son rythme… Aujourd’hui, on a la chance d’avoir beaucoup de connaissances et de recul sur la maladie et les thérapies.

    Avec l’arrivée de l’hiver, je t’invite à investir dans une lampe de luminothérapie, parce que la baisse de la luminosité diminue le morale.

    Je conseille dans ton cas de sortir de son domicile au moins un fois par jour, même pour marcher 5 minutes pour commencer. C’est mieux que rien et les résultats sont très positifs : ça fait un bien fou.

  • geapix

    Membre
    2 septembre 2021 à 10 h 21 min

    Je ne suis pas d’accord avec @Kitsunebi sur les points suivants :

    – Oui il être entouré c’est un bon moyen de garder le morale mais il ne faut pas perde de vu que les gens ne sont pas toujours bienveillant et même quand elles le sont peuvent montrer des comportements toxiques envers le dépressif, souvent à cause de leur ignorance de la maladie. Du genre “bouge toi” alors que ton organisme est au ralenti, ça ne fait que culpabiliser le dépressif

    Je conseille aussi de préserver tes liens sociaux, même par téléphone ou sms, dans le meilleur des cas, voir irl une fois par semaine en face à face. Tu peux annuler au dernier moment si tu te sens vraiment pas, ou même écourté le moment si tu sens fatiguée, ou pas bien. L’important c’est de ne pas se forcer.

    – je ne pense pas qu’il faut chercher à se faire de nouveaux amis lorsqu’on est dépressif sévère. C’est une démarche épuisante et on est des proies idéales pour les pervers narcissiques et autre manipulateur.

    – les anti dépresseur ont leur place dans la thérapie. Si on peux s’en passer tant mieux, mais ils restent malheureusement un outil indispensable pour sortir de l’enlisement de la dépression.

  • geapix

    Membre
    2 septembre 2021 à 10 h 40 min

    – les livres de développement personnel sont inadaptés aux dépressifs quand ils ne sont tout simplement des recueils de conneries. Ils traitent de moyens dites “facile” à mettre en place, normal parce que c’est ce qui se vend le mieux. Sauf que rien n’est facile pour un dépressif sévère.

    Ça ne fait que de les culpabiliser sur leur incapacité à réaliser des choses. C’est un vrai handicap la dépression…

    Je conseille comme lecture des livres qui abordent le sujet d’un point de vu bienveillant. Je ne vois que les livres scientifiques qui traitent la maladie comme une réelle pathologie, et apportent des informations utiles au dépressif comme le fonctionnement biologique et psychologique du dépressif, et des solutions thérapeutiques dont l’efficacité a été prouvé : luminothérapie, les légumes à tout les repas, huiles végétales première pression à froid au moins une fois par jour, un poisson gras une fois par semaines (thon, saumon, maquereau, sardine), le sport, les anti dépresseur, les compléments alimentaires tels que le magnésium, oméga 6, etc…

    La religion, étonnament, les adeptes présentent moins de dépression… Pour ma part, je n’arrive pas m’y mettre à cause du sexisme omniprésent dans les religions. Mais pourquoi pas si ça peut te remonter le moral. Un livre qui m’a sauvé : les paroles du Dalaï lama.

  • geapix

    Membre
    2 septembre 2021 à 11 h 07 min

    J’ai conscience que je m’exprime beaucoup sur le sujet. C’est parce que, d’une part, la dépression a été omniprésente dans ma vie, d’aussi loin que remonte ma mémoire, à l’âge de 3 ans je dirais. Je suis dépessive chronique, ce qui est plutôt rare, mais ce n’est pas non plus insurmontable. Aujourd’hui je suis très heureuse malgré l’ombre permatente de la menace d’une rechute, parce que malgré l’arrivée d’une rechute, on se relève.

    Pour en arriver là, j’ai dû énormément étudier la maladie et je partage ici volontier mes connaissances en la matière pour aider, sensibiler, voir prévenir contre la dépression.

  • geapix

    Membre
    2 septembre 2021 à 11 h 23 min

    La zoothérapie a des résultats plutôt spéctaculaire pour lutter contre la dépression. Les propriétaires d’animaux montrent un taux de dépression moindre et de moindre intensité.

    Attention, en dépression grave, notre cerveau n’est pas assez disposé pour prendre une décision aussi grande que l’adoption d’un animal. Adopter un animal est une grande décision : il faut tenir compte du temps et de l’argent que cela demande, il faut réfléchir aux moyens de gardes en cas d’indisponibilité comme le départ en vacances ou hospitalisation.

    En revanche, on peux fréquenter des animaux : en visite à la ferme, voir des amis qui en ont.

    On peut aussi se rendre utile, sentiment important pour remonter son morale. La spa cherche des bénévoles pour assurer les besoins de leur protégés : jouer avec les chiens et les promener, on peux jouer et caresser les chats enfermés en permanence.

    Mais on peux aussi ne pas apprécier la compagnie des bêtes, dans ce cas, inutile de prendre en compte ce poste.

  • orca41

    Membre
    2 septembre 2021 à 13 h 00 min

    Merci pour toutes ces réponses @geapix .

    En fait, toutes les “bonnes pratiques” pour aller mieux et sortir de ma déprime, je les connais je crois. C’est tout de même utile de me les rappeler… Mais j’ai du mal à me lancer, je crois que j’ai tjs été flemmard et bordélique, et ajd je me sens incapable de m’imposer une routine. J’ai la sensation, à 30 ans, qu’il est trop tard pour me rééduquer… Que j’ai fait péter trop de cadres (emploi et vie sentimentale) pour reprendre ma vie en mains progressivement. Pourtant je sais quoi faire, mais mes barrières mentales me paralysent.

    Je sais que je veux lire, méditer, écouter/faire de la musique, faire du sport, bien manger, voir du monde, mais finalement je passe mon temps à scroller dans mon lit. À l’instant, j’ai eu un sursaut je suis allé dans un parc, mais j’ai hâte de rentrer chez moi et me refoutre au lit.

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